Andata . Ritorno    laboratoire d'art contemporain 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

« 365 GOUACHES »

 

Culture
LE TEMPS  MARDI  10 FÉVRIER 2004
BEAUX-ARTS

J.-P. "Reoc" Bielmann se donne un rythrme
le cycle qui en résulte, varié, inégal, nous enchante.
365 compositions pour une année d'expérimentations.

Alors qu'en l'an 2000 les travaux du Genevois REOC Bielmann se voyaient  exposés pour la première fois à la galerie Andata / Ritomo, soit 365 gouaches réalisées entre le 1er mai 1998 et le 30 avril 1999, le peintre se remettait à l'ouvrage et initiait une nouvelle série. Celle-ci occupe aujourd'hui les locaux  de la même galerie. Soit 365 gouaches peintes du 1er mai 2000 au 30 avril 2001- les séries n'auraient peut-être pas de fin, si le 31 avril existait vraiment.

 

C'est donc un cycle fini qui se voit offert au regard du public. L'exposition suit l'ordre chronologique, chaque mois formant un ensemble de gouaches et dessins. Au fil de la visite, on note les récurrences, les alternances (par  exemple, de la couleur et du noir et blanc), révolution moins du style que de la manière dont un sujet  est pensé et mis en scène. Chaque jour donc, l'artiste s'astreint à composer une image, de même (petit) format. Cette discipline, on le sent bien, n'est pas vécue comme un fardeau. Elle est bien plutôt une chance que REOC Bielmann se donne, lui qui a cessé de créer, sinon des esquisses, durant une quinzaine d'années, après l'obtention de son diplôme à l'ESAV.

 

A partir de menus objets posés  devant lui, galets, bibelots, photographies et reproductions, le peintre fait ses vocalises, se lance dans des variations autour d'un même thème. Organisation de l'espace, stylisation, expression de la vie lente des choses,  références explicites à des artistes tels que Magritte, pour les jeux d'associations, Morandi, pour la sérénité de l'exercice. De Chirico, pour l'arrière-plan métaphysique, Picasso, pour le jeu des formes, et Klee pour la poésie.

 

Ainsi se succèdent des formes ovoïdes, des enfilades d'escaliers montant et descendant, des vues de mer, de sable, de montagnes, des éléphants qu'on devine en bois ou en pierre, des violons posés sur des fauteuils, des personnages fictifs, dans des situations de fiction. Et puis, ça et là, des scènes "réelles", presque toujours rendues par le biais du dessin, une femme assise, un petit  garçon jouant du violon, un profil très pur. Cette intrusion du vécu quotidien, qui se dégage du murmure onirique, a l'effet d'une petite douche bienfaisante, avant qu'on se plonge à nouveau dans cette matière de rêve, le dessin  poétique, en couleurs, de REOC Bielmann.


Laurence Chauvy,  Genève, le 10.2.2004

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

dessin, crayon sur papier canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

dessin, crayon sur papier canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004

 

 

 

 

 

Jean-Paul Bielmann Reoc

 

 

sans titre

Gouache sur papier Canson, 17.5 x 25cm, 2004